Courrier des cousins

µ

Bravo. Continuez.

Paul-Emile JAILLARD

29, la Gaillarderie ; 78590 NOISY-LE-ROI ; (1) 34 62 97 45.

µ

Il semble que la publication des correspondances de Joseph Jaillard ait soulevé quelques vagues sur notre mer de la tranquillité. Mais la polémique est toujours stimulante si l'on a la sagesse de la terminer à temps. En sont les preuves les lettres suscitées.

Ce qui m'encourage à prendre la plume (ce que je n'osais, compte tenu de l'absence de relations familiales durant plusieurs décennies) pour formuler quelques réflexions (que vous sollicitez) quant au contenu de notre chère Gazette - réabonnement ci-joint.

Je suis persuadé que des " textes édifiants ", distillés à doses homéopathiques, sont nécessaires pour nous aider à conserver chez nos enfants un peu de " cette morale qui fout le camp ". Ne faut-il pas tenir compte aujourd'hui de ce que l'accroissement du nombre des membres de la famille, et des " pièces rapportées ", étend à l'infini l'éventail des opinions - divergentes, sinon même antagonistes ?

Alors voici ma suggestion : pourquoi ne pas publier le texte - ou des extraits bien significatifs - de contrats de mariages, de ventes, etc., conclu aux temps anciens ? Leur lecture est toujours savoureuse, amusante pour notre époque, e nous aiderait à mieux connaître nos ancêtres, leur vie, leur milieu… Je ne pense pas que ce serait " passéiste " mais plutôt historique, et les jeunes raffolent de ce genre d'histoire.

Je suis certain que les archives familiales seraient une source féconde de documents connus (peut-être) de quelques seuls privilégiés, dont tous pourraient ainsi bénéficier.

Ainsi, la publication de la généalogie de la famille Colomb a été pour moi un réel bonheur, m'aiguillant vers des filières à Saint-Étienne et ses environs. Et, entre autres résultats, découvrir trois cousins (parentés : 1610 - 1620) dans la Société généalogique de la Loire. Merci à vous !

Autre chose : il me paraît agréable de faire profiter les généalogistes de la famille des quelques actes (photocopies) que je possède (très peu, hélas) ; en retour, je suis demandeur ! Une bourse d'échanges ne peut-elle être envisagées, moyennant rémunération des petits frais de photo et de timbres ? Elle éviterait bien des déplacements, des rais, du temps perdu et des échecs. Mais je suis peut-être bien un utopiste !

Autre chose : avez-vous la généalogie des Béthenod - Mathilde Béthenod, mère de Thérèse Baux, épouse de Camille Jaillard - page 17 des Familles Jaillard et Neyrat d'Henri Jaillard ?

Heureux d'avoir bavardé avec vous quelques instants, laissez-moi vous témoigner toute ma reconnaissance pour la générosité avec laquelle vous vous impliquez dans la Gazette.

Une félicitation et un merci très grands et très sincères à toute l'équipe.

Julien JAlLLARD.

45, rue de la Montat ; 42100 SAINT-ÉTIENNE ; 77 37 91 35.

NDLR. - Nous partageons pleinement la suggestion de publier des archives familiales dans la Gazette. Cette publication nous semble même préférable à une bourse d'échange, car elle conserve mieux les originaux (en évitant des photocopies multiples), coûte moins cher et assure une meilleure diffusion. - La généalogie Béthenod, qui a déjà été publiée par Eugène Vial (Livre des Béthenod), sera largement mise à jour avec la descendance des Guérin dans la Gazette et dans le projet de livre présenté dans ce numéro. Notre trisaïeule Louise Jaillard-Neyrat, mère de Camille, et Mathilde Baux-Béthenod, mère de Thérèse, étaient en effet cousines issues de germains par les Guérin.

µ

Attention que chaque famille soit respectée dans sa vie privée... et que cela ne devienne pas " potin ", aussi bien dans les articles que dans le carnet familial.

Je recherche un Aspidistra, plante verte à grandes feuilles allongées en forme de large fer de lance vert foncé luisant, plante très en vogue il y a une cinquantaine d'années. Souvenir de petite fille...! Merci.

Nicole FRANC.

1, square Gabriel Fauré ; 92160 ANTONY ; (1) 47 02 27 36.

µ

Bonne-Maman (Lizon) demande si vous connaissez, de l'oncle Mariano, des enluminures représentant les armes de la famille Goybet entre autres choses... et se terminant par l'Ave Maria.

Bonne-Maman repasse dans sa tête beaucoup de souvenirs...

Je lui ai lu la Rose de Notre-Dame de Félicien Mambré, ce qui nous a bien intéressées !

Marielle de RAUCOURT.

les Vieilles Vignes ; 86340 NOUAILLÉ-MAUPERTUIS ; 49 42 61 01.

 

NDLR. - Le manuscrit enluminé de Mariano Goybet est conservé par son arrière-petite-fille Huguette Fricaudet, qui l'a apporté à la dernière Assemblée générale de " la Gazette ". La Gazette pourrait en publier les passages ayant valeur autobiogrophique, éventuellement avec certaines des enluminures correspondantes.

µ

  In La gazette de l'île Barbe n° 19

hiver 1994

 Sommaire