Le premier numéro de la Gazette nous a valu des encouragements, et même des félicitations, qui, tous, nous ont beaucoup touchés.
Mais il nous faut tout particulièrement remercier les auteurs des contributions qui n'ont même pas pu trouver leur place dès ce numéro ! D'autres promesses nous assurent de trouver largement la matière des numéros suivants. Enfin, tous avez accepté les règles du jeu, et alimentez le Carnet et les Petites Annonces, qui feront de notre Gazette ce que vous y mettrez.
Notre Gazette présente, par rapport à d'autres publications, l'avantage de bénéficier ainsi d'un retour de la part de ses lecteurs. Elle pourra ainsi s'adapter constamment aux observations formulées tant sur la forme que sur le fond.
Sur la forme, les souhaits unanimes suscités par le premier numéro trouvent leur application dès ce n° 2. Jugée trop sombre, notre Gazette passe du noir au gris, en attendant d'avoir les moyens d'une impression en couleurs... Jugée trop sérieuse, elle s'efforce de prendre un tour plus enjoué. La périodicité, parfois jugée trop fréquente, pourra être révisée après un an d'expérience.
Mais le retour permanent des abonnés sera encore plus précieux par les critiques divergentes sur le fond de la Gazette. Dans ces domaines, il n'y aura guère de choix que celui d'équilibres instables : équilibre entre la Gazette familiale et le bulletin généalogique ; équilibre, au sein de chacun de ces aspects, d'une part entre l'ancien et le moderne, d'autre part entre les généalogies de la famille directe et celles des "pièces rapportées", etc.
Un dernier équilibre devra resté respecter dans l'orientation génalogique des destinataires, autour des enfants et petits-enfants d'Henri et Elisabeth Jaillard-Pariset. Les descendants de Lison de Raucourt et Magdeleine Lepercq du côté paternel, et ceux d'Ernest Pariset, Aimée Deloule et Paul Pariset du côté maternel, doivent s'y trouver autant concernés les uns que les autres.
Quant à la diffusion de notre Gazette, au-delà de ce n° 2, elle reposera sur le bouche à oreille : à bon entendeur, salut !
Pierre JAILLARD
In La gazette de l'île Barbe n° 2
été 1990