N° 4 Editorial

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Les lois des 29 juillet 1881 et 1° août 1986 sur la presse s'appliquent à tout auteur d'un ."écrit périodique rendu public". La Gazette, qui ne s'en souciait guère, tombe sous le coup de ces lois, au grand dam de notre "directeur de la publication", civilement et pénalement responsable.

Les obligations posées par ces lois comprennent des formalités de déclaration et dépôt, ainsi que des mentions obligatoires, dont nous nous acquitterons progressivement. En contre-partie, la presse bénéficie d'un régime fiscal avantageux. Par ailleurs, l'inscription à la Commission paritaire procure des avantages supplémentaires, notamment postaux. Les conditions requises sont beauooup plus rigoureuses, mais la Gazette remplit déjà les conditions de fond (présenter un caractère d'intérêt général, ne pas être un instrument de propagande, avoir une périodicité au moins trimestrielle).

Il lui reste à satisfaire deux conditions de forme : respecter la loi sur la presse (c'est bien le moins !), et être habituellement diffusé par la vente. Cette dernière condition impose notamment que l'abonnement puisse être identifié sans aucune équivoque. Il doit donc être distinct de la cotisation.

C'est la raison des nouveaux tarifs indiqués ci-dessous. Ils tâchent de serrer au plus près le coût de revient réel de la Ga­zette (cf. page ci-contre). Autant dire que nous recommandons vivement aux abonnés qui ne sont ni étudiants ni chômeurs d'ajouter une cotisation à leur abonnement...!

Celle-ci servira en effet d'abord à en­voyer des exemplaires gratuits à des cousins non encore abonnés. De plus, l'association éditrire de la Gazette entend participer à l'organisation de réunions familiales, soit pécunairement, soit directement.

Enfin, on ne saurait trop recommander l'exemple de M. Pareyn (beau-père de Marie, née Jaillard), qui a abonné ses petits­enfants à la Gazette...!

  In La gazette de l'île Barbe n° 4

Printemps 1991

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