Jean Santucci

Jean nous a quittés ce 7 novembre 2000. Qui, mieux qu’un Corse, pouvait lui rendre un dernier hommage ? Voici l’article paru dans Corse-matin le 8 novembre 2000.

Dis-moi, n°7, hiver 2000-2001.

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Notre vallée a été endeuillée par un nouveau décès brutal que rien ne laissait présager.

Jean Santucci, habitant du hameau de Montestremu, vient de nous quitter à l’âge de 52 ans. Il repose désormais auprès de ses parents, dans le petit cimetière de Barghiana. Jean avait passé toute sa vie dans ce Filosorma qui lui était si cher. Il n’avait quitté cette région que le temps de passer un diplôme en maçonnerie, qui lui permettra de créer une entreprise.

Depuis peu, il avait abandonné cette dernière activité pour se consacrer exclusivement à l’élevage. Il avait débuté il y a bien longtemps, et les conseils éclairés de son père lui avaient permis, petit à petit, de créer un cheptel important.

De nombreux agriculteurs, du Niolu au Cortennais, en passant par la Balagne, et même dans certaines régions continentales, le connaissaient et l’appréciaient. Eux tous, ainsi que ses parents et nombreux amis, l’ont accompagné jusqu’à sa dernière demeure. L’église de Barghiana, où a été célébrée la messe, était trop petite pour les accueillir tous. La peine et l’émotion se lisaient sur les visages, accentués par les chants poignants du groupe " A Filleta ", qui a rendu un dernier hommage à Jean Santucci.

Corse-matin adresse à Pascale, son épouse, à ses enfants, Célia et Jean-Roch, à sa famille et à toutes les personnes que ce deuil afflige, ses condoléances émues.

Paul Agostini.

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Pour Pascale, Célia, Jean-Roch

 

Cette nuit-là, il a vu de " la lumière " sous la porte… Il est entré… et, avec ce sourire que nous lui aimions bien, ce sourire malicieux de celui qui nous prépare une blague, il a refermé la porte derrière lui.

Cette nuit-là, il avait rendez-vous avec ceux qu’il aimait et qui l’ont précédé.

Ce sourire, c’est l’image de Jean qui restera dans notre souvenir. Un peu secret, mais si accueillant envers ceux qui lui faisaient le plaisir d’aller découvrir sa terre natale. C’était ça, Jean que nous n’avons pas assez connu.

Le 8 novembre 2000, il a rassemblé, dans son village, tous ceux qui l’ont côtoyé, apprécié, aimé, et ils étaient très nombreux.

Sabine Jaillard.

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À toi, Jean

Ces quelques mots pour te dire
Que souvent tu es dans nos pensées.
 
Ton image reste présente en nous,
Toi, l’oncle " bourru " au cœur d’or,
Toi, l’amoureux de sa montagne,
Toi, si fier de sa magnifique Corse natale.
 
Pour Pascale, Célia et Jean-Roch,
Toujours nous serons présents,
Toujours nous leur apporterons notre soutien.
 
Mais, de là-haut, je suis sûre,
Avec ton petit sourire en coin,
Tu veilleras éternellement
Sur chacun d’entre nous.

Angélique Di Trapani.

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In La gazette de l'île Barbe n° 44

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