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Bruxelles, le 18 novembre 2002.

Chers vous tous,

De retour de Madagascar, voici quelques nouvelles de l’ABM. En bref, les projets de l’Association Belgique-Madagascar marchent mieux que jamais, mais nous avons vraiment besoin de vous.

Depuis janvier 2002, les conséquences néfastes d’une démocratie mal comprise et les rivalités de pouvoir ont conduit la grande île de Madagascar au bord de la guerre civile, paralysant son économie pendant tout le premier semestre. Depuis cet été, la situation semble cependant se normaliser, les barrages ont disparu et l’armée a regagné ses casernes. Mais le niveau de développement du pays, déjà l’un des plus faibles du monde, a encore régressé. Faute de pouvoir exporter leurs produits, les usines dans les zones franches ont fermé leurs portes, et les touristes, sources très importantes de devises, ont choisi d’autres destinations.

L’ABM, elle aussi, a vu le nombre de ses volontaires coopérants se réduire fortement et jusqu’en septembre dernier quasiment aucun visiteur n’a franchi le portail du centre Tsaravahiny, lieu d’accueil de touristes à Mangily.

L’ABM n’avait pas cependant ménagé sa peine. Depuis 1999, ses activités se sont multipliées : douze écoles construites par les villageois avec l’aide de l’ABM, plus d’un millier d’enfants pour la première fois à l’école, une vingtaine d’instituteurs malgaches pris en formation continue par l’ABM, une coopération active avec le ministère de l’Éducation nationale, la constitution d’une organisation non gouvernementale (ONG) malgache (la Mahomby) composée de deux représentants par village, et la signature d’un contrat avec l’Union européenne pour la construction d’une première tranche de sept puits dans trois villages, la pose de la première pierre d’une école professionnelle en brousse et le lancement de campagnes d’hygiène et de vaccination…

Pour garantir la poursuite de ses projets, l’ABM bénéficie maintenant de la présence sur place à l’année d’une équipe de trois coopérants professionnels : un charpentier-menuisier, une enseignante et une infirmière diplômée en santé tropicale.

Jamais nous n’avons disposé d’une équipe aussi compétente et motivée pour répondre aux demandes des villages de brousse, qui, de plus en plus nombreux, recherchent notre coopération.

Oui, mais voilà : en 2002, nos revenus ont fortement diminué et nos charges régulières ont augmenté. Nous devons en particulier assurer le paiement mensuel des salaires des instituteurs nouvellement titularisés durant deux ans avant qu’ils ne soient pris en charge par le gouvernement malgache et ceux des travailleurs malgaches associés aux constructions. En septembre 2002, l’ABM a introduit une nouvelle demande de reconnaissance à titre d’ONG, auprès du ministère belge de la Coopération, qui, cette fois-ci, devrait avoir de meilleures chances d’être acceptée. Cependant, si cette demande est agréée, les premières subventions ne seront versées qu’en janvier 2004. Il faut donc que vous nous aidiez à passer le cap financier de l’année 2003.

Le mieux, évidemment, serait d’établir un ordre de virement permanent pour quelques mois, voire jusqu’en décembre 2003. Mais vous pouvez aussi faire un versement unique. À titre d’exemples :

• 5 euros par mois pendant un an couvrent l’achat des manuels scolaires de six enfants ;
• 10 euros par mois pendant un an permettent d’acheter 3 brouettes ou 40 perches de 4 mètres de long en palissandre ou de fabriquer 100 parpaings en béton ;
• 50 euros par mois pendant un an assurent le salaire annuel d’un instituteur ;
• 200 euros par mois pendant un an couvrent la construction d’une école en planches, 500 euros d’une école en dur.

Vous savez que tous vos dons, quel qu’en soit le montant, seront bien utilisés. Nous-mêmes nous rendons sur place deux fois deux mois par an pour veiller à la bonne marche des activités et à la bonne utilisation des fonds. Et vous recevrez une lettre d’information trimestrielle (avez-vous une adresse électronique ?).

Avec vous, l’espoir d’un avenir meilleur que l’ABM a suscité pourra se concrétiser et les jeunes Malgaches de la brousse auront une chance de prendre en main leur avenir.

En vous remerciant chaleureusement d’avance,

Philippe et Catherine Goybet.

PS : les virements ou les chèques sont à établir au nom de l’Association Belgique-Madagascar : 1, rue de la Révolution ; B-1000 BRUXELLES ; compte n° 068-2181966-75 ; mention : " solidarité malgache ". Déduction fiscale possible en Belgique à partir d’un don de 30 euros.

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Nom : .

N° de compte : .

Veuillez verser au compte (RIB) : 30066 10621 00010727501 84 de l’Association Belgique-Madagascar, ASBL ; Crédit industriel et commercial (CIC) ; 202, boulevard Raspail ; 75014 PARIS,

La somme de euros le (date du virement à l’intention de la banque) de chaque mois/du premier mois de chaque trimestre (biffer la mention inutile) pendant une durée de mois/ans (biffer la mention inutile) avec la mention : " solidarité malgache ".

Date et signature :