Un inspecteur en chef de la Marine, M.
Vermot, lui a consacré une intéressante notice
où sont passés en revue et jugés avec
compétence ses longs et importants services, où sont
consignés les témoignages rendus à ses talents,
à ses capacités, à son caractère, par des
juges de grande autorité, ministres de la Marine, amiraux,
gouverneurs de nos colonies. Depuis quelques années,
retiré dans une propriété qu'il avait acquise
près de Paris, à Boulogne-sur-Seine, il s'y reposait
dignement des fatigues de sa laborieuse carrière. Les
questions d'administration ou de finances à l'ordre du jour
attiraient son attention et lui firent prendre la plume ;
d'où, par exemple, une note à MM. les
députés de l'Assemblée nationale sur les
nouveaux impôts, publiée en 1871. En 1851, il avait
écrit sur la déportation des condamnés aux
travaux forcés. Il était membre, sous la
présidence de l'Amiral Mackau, de la commission
étudiant la question de la déportation, d'où la
loi du 30 mai 1854. Décédé à
Boulogne-sur-Seine le 25 janvier 1872. Son fils, M. Ernest Pariset, établi à Lyon depuis de
nombreuses années, y a rempli les fonctions de juge consulaire
et de membre de la Chambre de commerce. Il est chevalier de la
Légion d'honneur depuis 1868. Il est l'auteur d'une Histoire
de la soie en deux volumes, et d'une étude sur l'Histoire des
beaux-arts à Lyon. Théophile
LAMATHIÈRE, in Panthéon de la Légion
d'honneur, tome VIII
communiqué par
Michel JAILLARD.