Coopération missionnaire

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J'ai un petit-fils (fils d'Odile Ducrot-Pouzet) qui part en octobre en Inde. Je vous fais suivre sa missive.

 

Marie-Jo POUZET.

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Chers Amis.

 

C'est une grande joie pour moi de vous annoncer mon départ pour deux ans de coopération en Inde. Depuis longtemps déjà, la mission hors de nos frontières m'interpelle, et voilà qu'aujourd'hui, il m'est offert de répondre à cet appel du Seigneur.

Dans la prière et à travers différents témoignages de coopérants revenus de mission, il m'est clairement apparu que c'est là que le Seigneur veut que j'aille témoigner de son amour pour chacun de nous, tels que nous sommes. Alors, malgré les interrogations qui subsistaient, malgré le côté un peu fou du projet, j'ai dit « oui ». Et désormais, une grande paix m'habite, qui vient confirmer cette décision.

Je pars en espérant pouvoir apporter un peu de ce que je suis, tout en sachant bien que je recevrai bien plus que ce que je pourrai donner, mais aussi pour témoigner de l'espérance qui nous habite, nous chrétiens.

 

Cette mission, pour laquelle je me suis engagé, ne sera possible et surtout ne sera féconde qui si je ne suis pas seul à y participer.

Je vous propose donc de vous y associer et de la faire avec moi : vous ici, en France, et moi à quelques kilomètres de là, en Inde.

Pour cela, voici le moyen mis à votre disposition : devenir coopérateur en souscrivant un « contrat missionnaire ».

Il comprend trois grands axes, qui sont : prière, action et information.

 

Prière

 

En Inde : prière quotidienne pour les missions et les coopérants restés en France.

En France : prière régulière pour les missionnaires dans le monde et plus particulièrement pour celui dont vous êtes coopérateur.

 

Action

 

En Inde : animation dans un foyer d'enfants handicapés moteurs ou cérébraux.

En France : apport financier régulier selon vos possibilités, l'envoi d'un coopérant revenant, tous frais compris (voyages d'ouverture de poste, voyage du coopérant, assurances, subsistance sur place, visites des responsables de l'organisme...) à 4.500 F par mois.

 

Information

 

En Inde : envoi tous les deux à trois mois d'un rapport missionnaire relatant l'avancement de la mission, aussi bien techniquement que spirituellement.

En France : réception et lecture du rapport, ce qui alimente, encourage et oriente la prière.

 

« Membres de l'Eglise en vertu de leur baptême, tous les chrétiens sont co-responsables de l'activité missionnaire. (...)

« Parmi les formes de participation, la première place revient à la coopération spirituelle (...) ; ainsi, le croyant élargit les dimensions de sa charité, manifestant sa sollicitude pour ceux qui sont loin comme pour ceux qui sont près :

« il prie pour les missions et pour les vocations missionnaires,

« il aide les missionnaires,

« il suit avec intérêt leur activité

« et, quand ils reviennent, il les accueille avec la même Joie que celle avec laquelle les premières communautés chrétiennes écoutaient les Apôtres décrire les merveilles que Dieu avait accomplies par leur prédication. » (Redemptoris Missio, encyclique de Jean-Paul II sur la mission).

 

Si cette perspective vous tente, n'hésitez pas à me contacter pour de plus amples renseignements, et remplissez le « contrat missionnaire » ci-joint, que je me chargerai de transmettre à la Fides Co (l'organisme qui m'envoie).

En union de prière,

 

Jérôme DUCROT

 


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Fides Co

Qu'est-ce que Fides Co ?

 

Fides : «la foi», Co: « coopérante », fonde son action sur l'enseignement social de l'Eglise et l'annonce de la « Bonne Nouvelle » (cf. Redemptoris Missio).

Service apostolique de la Communauté de l'Emmanuel, Fides Co envoie des volontaires, membres ou non de la Communauté, civils ou coopérants du service national, en réponse à l'appel des Eglises locales pour les soutenir dans leurs projets d'évangélisation et de développement.

Né en 1981, Fides Co est désormais implanté en France, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Rwanda.

Fides Co est membre du Conseil national de la solidarité de l'Eglise de France.

 

Les projets

 

Ils sont d'ordre agricole, sanitaire, scolaire, de gestion, d'éducation et de formation professionnelle ou apostolique, etc., et sont orientés vers les populations défavorisées de tous les continents.

Ils correspondent à la demande de l'évoque d'une église locale et par conséquent sont adaptés et non « plaqués ».

Dans chaque projet, les coopérants formant, à deux ou plus, une petite communauté, témoignent par leur vie de prière et leur fidélité à l'Eglise. Ils ont le souci constant de former les autochtones afin que le projet trouve de plus en plus son autonomie de fonctionnement en gardant sa spécificité locale.

 

Fides Co dans le monde en 1993

 

Cameroun. — Yagoua : gestion d'un centre de formation (2 postes) ; coordination d'une activité de développement (2 postes).

République centrafricaine : — Bangui : foyer de charité (2 postes).

Côte-d'Ivoire. — Brobo : centre de formation agricole et catéchétique (6 postes). — Issia : séminaire d'aînés (3 postes). — Inades : projets pédagogiques (2 postes).

Guinée. — Conakry : dispensaire (6 postes). — Dispensaire (3 postes).

Inde. — Jalpaïgwi : animation d'un foyer de handicapés (2 postes).

Madagascar. — Manakara : enseignement collège (2 postes) ; animation socio-éducative (2 postes).

Roumanie. — Bucarest : enseignement (1 poste) ; échanges culturels franco-roumains (1 poste).

Russie. — Saint-Pétersbourg : enseignement (2 postes) ; ingénierie (1 poste).

Rwanda. — Ruyenzi : centre de santé (8 postes). — Gakoma : hôpital dé brousse (2 postes).

Tunisie. — Tunis : enseignement en primaire (2 postes). — Sfax : animation socio-éducative (2 postes).

Vietnam. — Saïgon : gestion d'un hôpital (2 postes).

 

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Contrat missionnaire

 

Je suis intéressé par le projet missionnaire de Jérôme DUCROT en Inde. Je souhaite être recontacté pour le soutenir :

* spirituellement,

* financièrement.

 

Nom, prénom.

Adresse, téléphone.

 

Tout coopérateur reçoit trimestriellement un rapport missionnaire du volontaire qu'il soutient.

Déductibilité fiscale : 40 % du don, à concurrence de 5 % du revenu imposable.

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in La gazette de l'île Barbe n° 17

Eté 1994

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