Pariset et Champollion

 

Le docteur Pariset pourrait être Claude-Martin-Laurent Pariset (1785- Tournus, 1861), médecin à Tournus et contemporain de Jean-François Champollion (Figeac, 1790 Paris, 1832). Quatre ans et demi auparavant, son neveu à la mode de Bretagne, Ernest Pariset (Meudon, 1797 en mer, 1825), médecin aussi, s'était embarqué en mission officielle à bord de la «Clémentine», à bord de laquelle il mourut.

Mohamed Ali perdit son fils Ibrahim pacha en 1848.

 

Le docteur Pariset, ami de Champollion, était un épidémiologiste envoyé en Orient pour rechercher les moyens de lutte contre la peste. En septembre 1829, Champollion rencontre plusieurs fois avec son ami le docteur Pariset le pacha et son fils Ibrahim. Le docteur ayant porté secours au prince frappé d'une attaque d'apoplexie à l'issue d'un repas trop copieux, Mohamed Ali voue désormais aux deux Européens la même affection : « l'un a ressuscité mon fils, l'autre a ressuscité l'antique gloire de mon pays. » Ce qui donna l'occasion aux deux visiteurs de plaider auprès du pacha, l'un pour la préservation du patrimoine historique de l'Egypte, l'autre pour « la dignité de l'homme égyptien».

 

En novembre 1829, entretiens de Champollion avec Pariset et le «général».

 

Jean LACOUTURE

(Champollion, Grasset, 1988) Communiqué par Michel Jaillard.

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in La gazette de l'île Barbe n° 11

Hiver 1992

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