La tombe Tabareau-Bravais

Lors de l'Assemblée générale de « la Gazette », notre cousine Béatrice Rivet nous a informé des avatars de la tombe de notre grand-oncle Henry Tabareau. La lettre qu'elle a reçue de Louis Michallet résume la situation, suggère un projet, et sollicite de nos cousins concernés des avis, que la Gazette peut centraliser.

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Le 20 mai 1994.

 Chère Mademoiselle,

Je vous confirme notre entretien concernant la sépulture de Henry Tabareau et Marie Bravais.

Je vous remercie d'avoir participé, depuis le début, à nos études et tout particulièrement d'avoir invité les membres de votre grande famille à la conférence que j'ai donnée à l'hôtel Terminus de Perrache, le 22 février 1986, en l'honneur de Henry Tabareau et des polytechniciens officiers du génie, professeurs ou directeurs de la Martinière.

Nous espérions, à cette date, provoquer une large coopération pour la rénovation de la stèle au cimetière de Loyasse, dont les inscriptions, rongées par la corrosion, devenaient illisibles. Par des publications de textes d'histoire en l'honneur de la tradition de la Martinière, j'ai maintenu ce projet.

Enfin, en 1993, la Fondation Claude Martin a sollicité l'autorisation officielle pour effectuer ces travaux au cimetière de Loyasse. Avec Monsieur Christian Rivet, vous avez accordé votre autorisation, en qualité de co-concessionnaire, avec Monsieur J. Rivet. Il s'agissait éventuellement de remplacer la stèle par une autre ressemblante, avec reproduction des inscriptions. Nous avons fait rectifier les inscriptions proposées, qui comportaient des erreurs invraisemblables !

Vous me faites remarquer que la stèle qui vient d'être érigée n'a aucune ressemblance avec l'ancienne et que la date du décès de Henry Tabareau est inexacte : 1886 au lieu de 1866.

Vous m'informez qu'une assemblée des familles concernées aura lieu très prochainement. Vous voudrez bien recueillir leurs avis. Je vous suggère que les familles pourraient installer sur la pierre tombale une plaquette rappelant le souvenir du docteur Bravais et d'Auguste Bravais, membre de l'Institut. Sur cette plaquette, vous pourriez associer une photo émaillée de l'ancienne stèle.

Nous nous reverrons dans les jours suivant votre réunion, et dans cette attente, je vous prie d'agréer, chère Mademoiselle, mes salutations les meilleures.

 

Louis MICHALLET

consul général honoraire du Japon.

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in La gazette de l'île Barbe n° 17

Eté 1994

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